Porcs : baisse en Espagne, hausse en Allemagne
Porcs : Le climat n’est toujours pas à la sérénité sur le marché européen. Certes, la rentrée a soutenu la consommation (en particulier dans le nord de l’UE) et animé les échanges en viande. Mais en parallèle, aucune avancée n’était à signaler à l’export, et notamment vers la Russie. Ainsi les abattoirs ont-ils voulu rester prudents dans leurs achats. Les principales références communautaires ont oscillé entre maintien (Allemagne, Danemark) et repli (Belgique, Pays-Bas, Espagne, Italie). Aucune nette embellie n’est attendue à court terme, excepté si des décisions politiques venaient à être prises. Aux États-Unis, les cours poursuivent leur repli mais à un rythme moins soutenu que les précédentes semaines. Sans surprise, le Canada suit le mouvement. Des concessions qui permettent aux viandes nord-américaines de regagner en compétitivité sur la scène internationale, ce qui n’est pas sans inquiéter les filières européennes.
Porcelets : Le marché européen reste largement fourni et les prix demeurent sous pression, faute notamment de lisibilité quant au commerce du porc charcutier ces prochains mois. Le déséquilibre offre/demande semble toutefois un peu moins marqué, d’où des tarifs majoritairement reconduits.