Porc : un projet de reprise de l’abattoir ex-Gad
L’abattoir de porcs de Lampaul-Guimiliau, fermé par Gad SAS (filiale de Cecab), le 11 octobre dans le cadre de son redressement judiciaire, peut-il renaître de ses cendres ? Selon une information parue dans le Télégramme, dimanche, des ex-cadres de l’abattoir finistérien, soutenus par la chambre de commerce et d’industrie de Morlaix, auraient bâti un projet de reprise sur une base d’activités de 10 000 porcs/semaine avec 250 emplois, contre 20 000 avant fermeture (889 salariés). En octobre, le tribunal de commerce de Rennes avait validé le plan de continuation de Gad SAS qui prévoyait la fermeture du site d’abattage de Lampaul-Guimiliau et la poursuite de l’activité sur le second, à Josselin. Les repreneurs disposeraient de « plusieurs millions d’euros de capital » et auraient le soutien « d’une douzaine de partenaires nord finistériens issus des secteurs industriel, coopératif et agricole », ont-ils expliqué au Télégramme. Guillaume Garot, serait informé de ce projet d’entreprise, indique l’AFP. « L’outil reste opérationnel. Toutes les lignes sont en place », a dit aux Marchés le maire de Lampaul-Guimiliau, Jean-Marc Puchois. Une mission visant à identifier les différents scénarii de revitalisation du site doit être rendue dans les prochaines semaines. En attendant, Cecab se refuse à tout commentaire, se contentant de dire qu’elle met tout en œuvre pour appliquer le plan de continuation du tribunal de commerce.