Porc : un marché français toujours plus fluide
Porcs : La fluidité continue de s’affirmer en France comme tend à le souligner la baisse de 300 g du poids moyen des carcasses la semaine dernière à 93,9 kg, un niveau qui ne s’était plus vu depuis la mi-septembre, souligne-t-on au Marché du porc breton. Dans ce contexte, et du fait d’une demande des abattoirs qui reste régulière en ce début de semaine, le prix de base 56 TMP a repris 1 centime hier à Plérin.
Porcelets : Comme le souligne le Marché du porc breton, « les enlèvements (de porcs charcutiers, ndlr) sont maintenant fluides à très fluides ». De quoi continuer à soutenir le commerce des porcelets dans son ensemble, quelles que soient la région et la catégorie considérées. Cette amélioration du marché se ressent aussi sur l’évolution des indices FNP-Coop de France. La semaine dernière, ces derniers ont progressé de 14 centimes en 25 kg et de 2,89 euros pour les 8 kg.
Découpes : Depuis janvier, la production française est étoffée et largement suffisante pour couvrir une demande modérée. A cela s’ajoutent des opportunités au grand export pour nos principaux fournisseurs, ce qui se traduit par une moindre pression de leurs viandes sur notre marché intérieur. Conséquence, les importations hexagonales se replient. La France a importé 185 607 tonnes équivalent carcasse (téc), selon Agreste, soit 10,5 % de moins qu’un an plus tôt. Une baisse qui affecte aussi bien l’Espagne (-9,3 % à 100 551 téc), l’Allemagne (-22,5 % à 30 036 téc) que la Belgique (-17,1 % à 16 480 téc).