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Porc : Rhône-Alpes veut des signes de qualité

Après les IGP rosette et jésus, les opérateurs locaux présentent des dossiers saucisson à cuire et cervelas.

Les salaisons lyonnaises sont en quête de signe de qualité ! Après avoir obtenu une IGP en août dernier pour la Rosette et le Jésus (deux saucissons secs typiquement lyonnais), l’association Projely qui regroupe 42 professionnels de la filière porcine (éleveurs, fabricants d’aliments, abatteurs, découpeurs, transformateurs et artisans) récidive en finalisant deux nouveaux dossiers d’IGP. Il concerne cette fois-ci le saucisson à cuire et le cervelas.

Il s’agit de deux spécialités lyonnaises de saucisson à cuire qui se décline en version nature, pistachée ou agrémenté de truffes. L’enquête publique préalable à toute demande d’IGP s’est achevée et les deux dossiers devraient être défendus devant la commission d’enquête d’ici cet été avec un objectif visé de soumettre la demande d’IGP à la validation du comité national de l’Inao le 6 décembre prochain. « Ces deux produits sont très complémentaires des deux premières IGP obtenues car ces productions utilisent comme matières première des parties de porcs non utilisées pour la Rosette et le Jésus. Ainsi, l’obtention de ces signes de qualité permettrait aux éleveurs inscrits dans la démarche de valoriser une plus grande partie de leur production», commente Jean-Marc Dubost, le nouveau président de Projely. Déjà président de l’Interprofession Porcine Rhône-Alpes il remplace, pour un mandat de 3 ans, Victor Janody qui était en poste depuis la création de l’association en 1998.

500 tonnes de Rosette en 2006

Mais Projely n’en n’oublie pas pour autant ces deux produits phares. « La Rosette et le Jésus ont pris leur place dans la longue liste des spécialités alimentaires que tous les consommateurs connaissent parce qu’ils en identifient la qualité. Ils restent maintenant à multiplier les commandes au niveau national pour augmenter les volumes de production», reprend Jean-Marc Dubost. L’objectif est de franchir le cap des 500 tonnes d’ici la fin de l’année.

Rédaction Réussir

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