Porc : petits signes d’essoufflement en Europe
Porcs : La correction à la baisse (-2 centimes) des cours allemands —suite au refus de certains abattoirs d’appliquer la hausse de 5 centimes affichée le 1er juin— a jeté un froid dans les filières voisines. Et ce malgré une offre nord-communautaire plutôt mesurée et tout juste suffisante pour répondre à l’ensemble des besoins, intérieurs et surtout export. Ainsi le cours belge s’est-il stabilisé, comme le prix d’acompte danois pour cette semaine. Aux Pays-Bas, les cours du vif et des carcasses n’ont repris qu’un centime. A noter que la position des grands abattoirs allemands est à relier à une revalorisation délicate voire insuffisante des prix de la viande, toutes les hausses des cours des porcs charcutiers n’ayant pu être répercutées sur ceux des découpes. Une tendance qui se ressent un peu partout en Europe, y compris en France et en Espagne. Reste que plus au Sud, les prix sont soutenus par l’offre mesurée, des perspectives de baisse des poids carcasse avec la remontée des températures, mais aussi par une demande animée par le lancement de la saison touristique.
Porcelets : Les récentes hausses des cours des porcs charcutiers continuent d’avoir un effet de levier sur les prix des porcelets à travers l’Europe. Le coup de frein des derniers jours incite toutefois les engraisseurs à se montrer un peu plus prudents dans leurs achats.