Porc : l’export en vif, « un outil de gestion », selon la FDSEA du Finistère
L’export de porcs en vif n’est pas responsable de la mauvaise santé des abattoirs bretons, estime la Fdsea 29 et les JA du Finistère. « Ce n’est qu’un outil de gestion ! » estiment les deux syndicats, « la zone Uniporc Ouest exporte 40 000 porcs en vif par an, soit près de 770 porcs par semaine. Sur une production annuelle de 20 millions de porcs, l’export en vif ne représente donc que 0,2 % de la production : la rentabilité des abattoirs bretons n’est pas mise à mal par l’existence d’exportation de porcs en vif ». Ils considèrent qu’il est nécessaire de le « préserver, voire même de le renforcer collectivement », car il peut « exercer une pression sur les acheteurs » et « permettre de vendre à un meilleur prix l’ensemble de la production ».