Porc : le nord de l’Union souffle un vent de baisse
Porcs : Selon le Marché du porc breton, si la demande des abattoirs français se replie, les poids carcasse diminuent également et le commerce hexagonal se révèle assez fluide. Cependant, la France ne peut faire cavalier seul dans un contexte européen sous pression, après la chute de 10 centimes de la cotation allemande mercredi. Le prix de base 56 TMP a cédé 4,7 centimes jeudi à Plérin.
Porcelets : Rien ne bouge en France ; offre suffisante pour répondre à une demande prudente et prix reconduits à légèrement baissier selon la région et la qualité des lots présentés.
Aucun grand changement n’est par ailleurs attendu à court terme. Et ce d’autant plus que le marché du porc charcutier continue à montrer des signes de faiblesse.
Découpe : Après une troisième semaine de septembre sans surprise ni miracle, l’abattage découpe s’apprête à affronter une consommation et un commerce de fin de mois mais aussi un climat européen délétère. La chute des cours allemands laisse entrevoir un regain de compétitivité des viandes d’outre-Rhin et plus généralement nord communautaires, sur la scène internationale comme au sein de l’Union européenne. Si l’on ajoute à ce contexte un prix de base français qui suit le mouvement, il est fort probable que les tarifs des découpes soient sous pression et orientés à la baisse ces prochains jours.