Pomme de terre : l’interprofession veut améliorer les contrats
L’Assemblée générale du CNIPT, interprofession pommes de terre, tenue le 15 décembre était placée sous le thème de la contractualisation. Un sujet d’actualité, mais qui ne constitue pas une véritable innovation pour le CNIPT puisque dès 2003, l’organisation interprofessionnelle avait élaboré un guide de la politique contractuelle. Mais le marché ne facilite pas la contractualisation notamment dans la mesure où si le négociant peut s’engager, en amont, vis-à-vis du producteur il lui est quasi impossible de trouver un autre engagement en aval. Les professionnels du secteur souhaitent donc que la contractualisation ne soit pas réduite au premier stade de la commercialisation. Actuellement, dans le secteur de la pomme de terre, la contractualisation est de l’ordre de 45 % dont moins de 25 % pour l’ensemble de la production. La notion de contrat prend des formes variées allant d’un engagement mutuel entre producteur et le négociant, avant la plantation, jusqu’à un contrat spot sur une livraison. Le CNIPT va donc s’efforcer de relancer et de rationaliser les pratiques contractuelles. Une commission y travaille, qui devrait rendre ses conclusions fin juin.