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Pôles : Valorial expliqué aux Bretons

Les industriels de la région sont appelés à participer aux projets de « l’aliment de demain ».

Devant près d’une centaine d’industriels, chercheurs, consultants, les principaux animateurs de Valorial « l’aliment de demain » ont présenté la genèse de leur pôle de compétitivité, ses objectifs et son fonctionnement pour stimuler l’innovation. Parmi les 67 pôles de compétitivité labellisés en France, le 12 juillet dernier à l’issue d’un comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT), 6 sont mondiaux, 9 à vocation mondiale et tous les autres nationaux (détails sur le site www.competitivite. gouv.fr).

Valorial « l’aliment de demain » s’inscrit dans cette dernière catégorie, mais « nous avons vocation à être un pôle mondial», a d’emblée souligné Michel Pinel, chef d’orchestre de la journée en tant que chargé de mission Valorial et directeur de l’ADRIA, centre technique dédié aux IAA. Le gouvernement a prévu au total une enveloppe de 3 milliards d’euros sur 3 ans. Le montant estimé pour la Bretagne serait compris entre 30 et 45 millions d’euros, selon que le gouvernement décide d’une prime aux pôles mondiaux, ou une répartition du budget à parts égales entre tous les pôles. Cet outil également financé par les collectivités locales doit dynamiser l’industrie agroalimentaire bretonne par le rapprochement des entreprises, des centres techniques et de l’Université, ont répété tout au long de la journée les différents intervenants.

Un taux d’investissement R & D faible

Car la Bretagne a beau être la première région agroalimentaire de France (58 000 emplois), la première région exportatrice d’Europe, disposer d’un maillage dense de Pme, d’une armée de formateurs et d’un puissant réseau de centres techniques… son taux d’investissement en recherche et développement reste faible. Depuis juillet, les centres techniques, les technopôles se sont réparti les tâches d’animation et de gestion de Valorial. Le conseil d’administration a été constitué (24 membres dont 12 industriels, 6 organismes de recherche et 6 centres techniques – animation), des commissions montées et des spécialistes nommés à leur tête.

Ces commissions, transversales (nutrition santé, microbiologie alimentaire, nouveaux ingrédients…) ou verticales (viande, technologies du lait et des ovoproduits) accueillent les entreprises candidates à l’adhésion. Le montant de la cotisation ne sera fixé qu’à l’issue de la première assemblée générale de Valorial, prévue au début 2006.

Les commissions guident également les industriels dans le montage de leurs projets. Des projets qui, point essentiel doivent être collectifs – 2 industriels minimum. La solution individuelle, c’est l’ANVAR qui l’offre, a précisé Pinel. La confidentialité et le partage de l’innovation en fonction de ce que l’industriel a investi doivent faire l’objet de règles déontologiques. Le coût d’un programme de R & D serait réparti en gros à 50/50 entre le pôle et « l’équipe » bâtie autour de l’innovation en développement. « C’est désormais aux entreprises de comprendre l’intérêt qu’elles ont d’entrer dans Valorial», a souligné Jean-Paul Simier, directeur de l’agriculture et de la pêche au conseil régional de Bretagne. Les candidats à l’innovation ont deux ans (jusqu’au 31 décembre 2007) pour présenter leur projet.

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