Plus de 42 % de non-conformité dans le miel vendu en France
Dans une enquête sur la qualité des miels vendus en France, la DGCCRF constate une proportion de miels premier prix non conformes à la réglementation « élevée et en hausse », à plus de 42 %. D'avril à décembre 2013, 138 prélèvements de miel ont été effectués dans 186 établissements. La moitié des prélèvements s'est avérée conforme. Dix produits ont été déclarés « à surveiller » pour des suspicions d'ajout de sucre exogène, de traitements thermiques ou encore d'étiquetage nutritionnel non conforme. Plus de 40 % des miels analysés ont été déclarés « non conformes » ou « non satisfaisants ». Ainsi, 34 des miels analysés recèlent une anomalie de composition, d'origine ou de qualité. 29 miels présentaient un étiquetage non conforme. Les problèmes concernaient l'origine, la DLUO, la langue, l'utilisation d'IGP ou de label sans respect du cahier des charges ou encore des mentions « montagne » ou « Provence » sans aucune réalité. Plus d'un miel sur dix était adultéré par addition de sucre ou d'eau. La DGCCRF précise également qu'en 2013, près de 50 % des 10 000 tonnes de miel vendues en GMS étaient des miels plurifloraux premier prix. Le syndicat français des miels conteste la méthode d'analyse et les conclusions de la DGCCRF.