Plus d'amazone pour l'Amazonie
Préserver les intérêts écologiques n'est pas chose facile au Brésil. La ministre de l'Environnement, Marina Silva, lassée de la pression des lobbies industriels et agricoles, a donc présenté sa démission la semaine dernière au président Lula, après cinq ans passés à ce poste. Elle est remplacée par Carlos Minc, secrétaire à l'environnement de l'Etat de Rio de Janeiro. Parmi les délicats dossiers qu'il devra traiter figure celui de la déforestation de la forêt amazonienne sous le double effet du développement des cultures agricoles, soja et canne à sucre, et de l'élevage extensif du bœuf. Après quelques années de stabilisation, le grignotage de la forêt amazonienne a repris, rapporte Le Figaro (17 mai), citant des données de février 2008. Selon elles, entre août et décembre 2007, plus de 3200 kilomètres carrés ont été détruits.