Philippe Gracien
Les semenciers ont adopté une attitude bien sûr différente à propos de ce nouvel épisode de la guerre entre pro et anti OGM. Philippe Gracien, le directeur général du Groupement national interprofessionnel des semences et plants (GNIS) a estimé, mercredi, que la condamnation à quatre mois de prison ferme de José Bové était « un bon signe » mais attend désormais un « cadre législatif clairement défini» sur les OGM. « C’est un bon signe pour le développement de ces technologies. Il conforte le droit à la recherche que les sociétés de biotechnologies veulent poursuivre », a-t-il insisté. Quant à Jean-Michel Lemétayer, il a invité l’intéressé à « assumer ses responsabilités» dans le cadre d’une « dérive de l’action syndicale vers l’action médiatique avec destruction des travaux de la recherche ».