Petit veau : une demande moindre et plus sélective
Gros bovins : Selon Bruxelles, les enquêtes cheptel réalisées en mai et juin, font état d’un repli des effectifs allemands sur un an, de 0,7 % à 12,563 millions de têtes, dont -1,1 % pour les bovins de moins d’un an (à 3,805 millions), -0,6 % pour ceux de un à deux ans (2,983 millions) et -0,5 % pour les plus de deux ans (5,775 millions). À l’inverse, le cheptel irlandais progresse de 3,7 % à 7,221 millions de bovins, dont +4,1 % pour les moins de un an (2,126 millions), +8,7 % pour les animaux de un à deux ans (1,853 million) et +0,8 % pour les plus de deux ans (3,242 millions).
Veaux : Le marché des petits veaux est plus laborieux. Les intégrateurs freinent leurs achats et sont plus sélectifs. En parallèle, l’offre est stable à haussière et de qualité plus hétérogène. La vente est plus difficile et les cours, sous pression, reculent d’autant plus rapidement que la qualité manque l’appel.
Ovins : Selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, les achats des ménages français ont reculé de 4,7 % en cumul du 28 décembre au 4 septembre par rapport à la même période un an plus tôt. Une baisse qui concerne aussi bien les morceaux à griller/rôtir (-5 %) que ceux à bouillir/braiser (-11,2 %). Côté prix, l’heure est au raffermissement, avec un tarif moyen à l’achat de 14,34 €/kg, en hausse de 0,5 % sur un an. Un niveau plus attractif que le bœuf (14,70 €/kg) ou le veau (15,99 €/kg).