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Pêche et nectarine : retour au calme relatif pour la filière  

Au sein de l’Union européenne, la filière devrait connaître une période de calme après avoir été fragilisée plusieurs années.  

© explorerbob.jpg

La production de pêche et de nectarines de l’Union européenne (UE) devrait bondir de (+3%) au pour atteindre 3,4 millions de tonnes (Mt) en 2022. Les récoltes italiennes, grecques et françaises compenseraient les pertes significatives connues par l’Espagne à la suite du gel et de la tempête (-20% par rapport à 2021). Toutefois, ce regain de la production ne permettrait pas de combler les pertes des années précédentes. Par conséquent, cette année la production est estimée à 9% en dessous de la moyenne quinquennale. 

Plus de fruits frais, moins de fruits transformés  

La production de pêche et de nectarine de l’UE destinée à la consommation en frais serait haussière de 5% en comparaison avec l’année précédente. Elle est annoncée à 2,9 Mt. Cela grâce à des conditions climatiques favorables en Italie et en France. En revanche, la production annuelle de pêche et de nectarines destinées pour la transformation fléchirait de 7%, soit 570 000 tonnes. En effet, la production de l’Espagne, seconde producteur de l’UE après la Grèce, pourrait connaître un déclin de 47%. 

Des importations nuancées   

Les importations de pêches et de nectarines fraîches de l'UE suivraient la tendance à la hausse en augmentant de 11% en 2022 pour atteindre 47 000 tonnes, tout en restant faibles par rapport à la production et à la consommation totale. Elle comblerait le léger regain pour la consommation de fruits frais. En moyenne, un habitant de l’UE pourrait consommer 6,1 kg de pêches et de nectarines fraîches contre 5,9 kg en 2021. Les importations de l'UE de pêches et de nectarines transformées se maintiendraient à 9 000 tonnes en 2022. Elles feraient échos aux chiffres de la consommation annuelle de pêches et de nectarines transformées par habitant de l’UE (-1 kg par rapport à l’année de référence). 

Un recul des exportations  

Les exportations pourraient diminuer de 9 % en glissement annuel, pour atteindre 150 000 tonnes, selon les chiffres de la Commission européenne. Les difficultés à exporter à l’Est de l’Europe freineraient le commerce. La Biélorussie et l’Ukraine figuraient parmi les cinq plus grands importateurs du continent. De plus, la Grèce serait moins compétitive sur le marché, car le pays est dépendant du gaz russe.

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