Paquet qualité : l’UE parvient à un compromis
Les défenseurs des signes de qualité ont eu des réactions mitigées suite à l’accord obtenu lundi 25 juin entre les députés européens, la Commission européenne et le conseil des ministres sur la réforme de la politique de qualité alimentaire (appelée « Paquet qualité »). Encore soumis au vote du Parlement européen (en juillet ou en septembre), ce compromis prévoit des normes accrues pour renforcer le système de contrôle de lutte contre les usurpations, l’utilisation obligatoire des logos AOP et IGP et des procédures d’enregistrement plus rapides. Pour les spécialités traditionnelles garanties (STG), la liste des produits pouvant en bénéficier a été élargie (au chocolat notamment), se félicite l’association italienne Qualivita. L’accord a par ailleurs validé la possibilité de réserver d’autres mentions de qualité optionnelles, avec une première mention inscrite : « produit de montagne », qui permettra de valoriser les produits de certaines des régions les plus défavorisées d’Europe. Les mentions « produits issus de l’agriculture insulaire » et « agriculture locale et vente directe » sont à l’étude. Si ces points satisfont globalement les professionnels, ils regrettent que le Conseil européen ait sorti la question de la régulation des volumes de production de produits de qualité du « Paquet qualité » pour l’insérer dans la discussion générale de la Pac.