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Ovins : la fin d’année s’annonce fluide

La faiblesse de l’offre française, la diminution de nos importations en provenance d’Outre-Manche et de Nouvelle-Zélande, ainsi que la bonne orientation de la consommation en cette période festive, laissent les professionnels optimistes quant à l’évolution du commerce pour la fin d’année.

Traditionnellement, la faiblesse de l’offre française, en cette période propice à la consommation de viande ovine, permet la bonne tenue des cours. Pour répondre à la demande intérieure, la France doit cependant recourir à des importations, notamment de Nouvelle-Zélande.

Redressement des cours en novembre

Au premier semestre, les cours de l’agneau se sont repliés de 3,6 % par rapport à la même période de 2004. Grâce à une baisse saisonnière modérée et à un retour de la hausse cet automne, ils ont maintenant quasiment rattrapé leur retard. De janvier à fin novembre, le prix moyen pondéré national (PMP) de l’agneau s’est élevé en moyenne à 4,77 euro/kg contre 4,79 euro/kg en 2004, soit une baisse de 0,6 % seulement.

La progression des cours a surtout été significative en novembre, —avec la fin du Ramadan, la reprise des collectivités scolaires, et des niveaux d’offre limités—, passant de 4,54 euro/kg en semaine 43 à 5,05 euro/kg en semaine 47. Une stabilisation du PMP est depuis notée.

Les perspectives des professionnels sont relativement optimistes pour la fin d’année. Les fêtes sont traditionnellement propices à la consommation de viande ovine. Les disponibilités françaises étant limitées, les cours devraient bien se tenir. Cette bonne orientation du commerce devrait même se poursuivre début janvier 2006, la fête musulmane de l’Aïd el Kébir étant prévue aux alentours du 10 janvier.

Repli de nos importations de viande ovine

La production française de viande ovine ne permettant pas de satisafaire la demande intérieure, les importations viennent en complément.

Selon Agreste, sur les 9 premiers mois de l’année, nos achats de viande fraîche ont diminué de 3,4 % par rapport à l’an dernier, atteignant ainsi 103.000 tec. D’après les douanes, ils ont reculé de 11 % en provenance d’Espagne, et de seulement 0,5 % en provenance d’Irlande. Nos importations d’agneaux britanniques progressent quant à eux de 4,4 %. Finalement, nos achats intracommunautaires ont augmenté de

0,7 %, tandis que nos échanges avec les Pays tiers ont diminué de près de 10 %. Parmi ces derniers, la Nouvelle-zélande reste notre principal fournisseur.

La viande néo-zélandaise revient pour les fêtes

De janvier à septembre 2005, les exportations néo-zélandaises ont atteint 261.000 tonnes, soit une hausse de 5 % par rapport à la même période de 2004, auxquelles s’ajoutent les 21.000 tonnes expédiées en octobre (soit + 30 % par rapport à octobre 2004). Ces envois sont principalement destinés au marché communautaire, et surtout au Royaume-Uni et à la France.

Nos achats de viande néo-zélandaise ont cependant reculé de l’ordre de 9 % sur les 9 premiers mois de 2005, pour s’élever à 26.100 tec contre 28.700 tec en 2004.

Depuis, et avec l’approche des fêtes de fin d’année, l’agneau de Nouvelle-Zélande se fait plus présent dans les linéaires. Pour les professionnels de la découpe, ces apports ne sont cependant pas trop importants. Ils ressentent déjà une meilleure évolution du commerce que l’an dernier, et certains prévoient même une fin d’année tout à fait correcte.

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