Où est le risque acceptable ?
Le paquet hygiène laisse des marges d’appréciation aux administrations des États membres. De l’avis du chef de service de l’Alimentation à la DGAL, le consommateur devrait être associé à la détermination des niveaux de risque acceptables par la société ; ainsi une « expertise socioéconomique » conforterait l’expertise scientifique afin d’éviter que les niveaux établis ne soient perçus comme excessifs ou insuffisants. Son homologue de la DGCCRF considère que le fait de ne rien cacher désamorce les craintes. Mais comme les moyens de détection se perfectionnent, et que la vigilance entraîne l’augmentation du nombre d’alertes, un travail pédagogique est à réaliser, ont convenu les responsables. L’information sur les risques alimentaires s’intègre à la politique d’information sur l’alimentation. Cette dernière est un « vrai projet de société », a rappelé le responsable de l’Alimentation au ministère.