Optimiser les contrôles
La direction générale de l’Alimentation (DGAL) a lancé une grande étude pour voir si l’on peut mutualiser les contrôles officiels réalisés par les services vétérinaires dans les entreprises, payés par l’État, et les audits privés, financés par les entreprises. Une façon « d’harmoniser et d’optimiser » les contrôles qui permettrait de faire des économies de budget et de ressources humaines. Une société certifiée ISO 22000 pourrait ainsi bénéficier d’une moins forte pression quantitative des inspections. La DGAL observe ce qui se fait au Danemark où la reconnaissance ISO 22000, IFS ou BRC d’un établissement peut l’amener à devenir un « établissement élite » (la fréquence d’inspection baisse et les inspecteurs utilisent les données d’audit). Aux Pays Bas, en revanche, une comparaison des résultats d’audits d’entreprises certifiées et de contrôles officiels a montré que 25 % des certificats étaient non conformes. L’étude de la DGAL se terminera en juin 2010 et sera suivie d’un séminaire.