Aller au contenu principal

Œufs : une Europe toujours baissière

Œufs : Si, mardi, quelques opérateurs estimaient le marché proche de l’équilibre et n’avaient pas besoin de réaliser de concessions tarifaires pour écouler tous leurs œufs, la majorité avait largement de quoi répondre aux moindres commandes du moment. Certes, le début de mois entraîne des demandes de réassort, mais les volumes concernés sont limités, freinés en région par les vacances qui débutent ou approchent. En parallèle, les possibilités export étaient quasi nulles, excepté si d’importantes concessions tarifaires étaient réalisées. L’industrie ne permettait pas non plus d’écouler les surplus, ses besoins restant très faibles et les ventes s’effectuant sur des bases de prix jugées chaque jour plus basses. En Europe, les cours chutent. L’offre est large, alourdie par les retards d’enlèvements liés à Pâques. En parallèle, la demande est limitée, ce qui freine les ventes et pèse sur les prix. Le recul est surtout marqué sur les œufs de code 3 proposés à l’industrie.

Volaille : Selon Agreste, les abattages de volailles ont reculé de 5,2 % à un peu moins de 72 millions de têtes en février par rapport au même mois de 2015. En volume, la baisse atteint 2,7 % à 132 323 tonnes. Poulet et canard expliquent ce sensible ralentissement de la production. 57,8 millions de poulets ont été abattus, soit 5,8 % de moins en un an. L’augmentation de l’ordre de 2 % du poids moyen permet de tempérer la baisse des volumes, à -3,9 % (soit 79 950 t produites). En canard, la baisse atteint 7,7 %, tant en têtes (5,7 millions) qu’en tonnes (17 669). Plus fortement touchés par la découverte de cas de grippe aviaire —notamment dans le Sud-Ouest— et ses conséquences (vides sanitaires),  les abattages de canards à gaver s’affichent en retrait de près de 9,6 % à 2,8 millions de têtes et 10 586 t. Dans le même temps, les abattages de canards à rôtir n’ont atteint que 2,9 millions de têtes (-5,9 %) pour 7 087 t (-4,8 %).
Au final, seule la filière dinde joue la carte de la croissance ; +1,1 % en têtes à 3,6 millions et +3,4 % en volume à 28 473 t.

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

personnes sur une scène
Culture Viande : « Sans abattoir ni ateliers, il n’y a pas de valorisation de la production française »

Lors du congrès annuel de Culture viande, les industriels ont pointé leurs intérêts convergents avec ceux de l’élevage, en…

Jérôme Foucault
Négociations commerciales : « Ce qui est transformé en France, issu de l’agriculture française, doit être négocié en France ! »

À moins de deux mois du début des négociations commerciales, Jérôme Foucault, président de Pact’alim qui représente des PME et…

poussins
Ovosexage : fin de l’accord de financement, qui va payer ?

Le CNPO annonce anticiper la fin de l’accord sur le financement de l’ovosexage, douloureusement négocié il y a huit mois, car…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio