Œufs : prix fermes en Europe, sauf en France
Les avis étaient unanimes mardi en France : le début de mois était décevant. Si certains jugeaient leurs commandes très calmes, d’autres estimaient qu’elles étaient normales sans plus pour la période mais insuffisantes pour absorber tous les volumes d’œufs disponibles. Une tendance particulièrement sensible en calibre M, d’où des tarifs tout juste reconduits. Le L s’écoulait un peu moins difficilement sur des bases de prix plus aisément maintenues.
Alors que la hausse saisonnière tarde à se concrétiser en France —en raison d’une offre large—, elle débute voire s’installe chez nos voisins, moins approvisionnés. En Allemagne, la consommation est jugée normale pour une offre à peine suffisante. De même, les besoins industriels sont plutôt corrects. Les cours oscillent entre maintien aisé et hausse. A noter que la demande en œufs blancs destinés à la coloration est très soutenue alors que l’offre est limitée. En Espagne, en Italie et au Portugal, les volumes sont peu évolutifs, voire s’amoindrissent, en particulier pour les entreprises d’ovoproduits. Les cours sont fermes.
Volailles : En 2013, la production hexagonale de volailles s’est contractée de 0,8 % en volume, selon Agreste, dont -0,4 % en poulet, alors qu’elle s’affiche en hausse de 2,4 % en dinde. A l’inverse, la consommation de volailles a progressé l’an dernier de 2 % en tonne, malgré des prix qui augmentent dans l’ensemble des catégories. La dinde reste bien appréciée (+6 %), de même que le poulet (+3,1 %) dont la consommation n’a cessé de croître depuis plus de cinq ans. A noter qu’entre 2012 à 2013 le prix du poulet a gagné 5 % et celui de la dinde, 6,2 %. La consommation a en revanche chuté de 15 % en pintade.