Œufs : marché européen proche de l’équilibre
Le marché confirmait son retour à l’équilibre mardi en France. Certes, quelques surplus étaient encore signalés ici ou là. Mais dans l’ensemble, la demande se réveillait doucement, tandis que l’offre apparaissait un peu moins abondante, grâce aux récents efforts de mise à jour via des abattages, des mues et de l’exportation. Ainsi les ventes d’œufs calibrés se sont-elles avérées plus régulières. La pression sur les cours se relâchait, permettant à l’amont de reconduire plus aisément ses tarifs.
Dans le sud de l’Union, et en particulier en Espagne, les prix ne présentent pas de grand changement pour les uns, seraient plus fermes pour les autres. Dans l’ensemble, la demande reste calme, bien qu’un peu moins atone que les semaines passées. L’offre, amoindrie par les abattages et les mues réalisées en début de mois, couvre plus ou moins facilement les besoins du moment. En Allemagne, la tendance est à la poursuite de la hausse des cours amorcée en fin de semaine 4, mais à un rythme plus modéré, certains opérateurs estimant même que la stabilité fait déjà son retour. La consommation est jugée normale pour la période, tout comme la demande industrielle. L’offre, quant à elle, se révèle peu évolutive au fil des jours.
Volailles : A Rungis, le marché de la volaille comme du lapin se montre calme cette semaine. La faible consommation de cette fin de janvier entraîne un écoulement plus difficile des volumes disponibles. Quelques réajustements tarifaires sont concédés ponctuellement afin de dynamiser les ventes. L’attention des opérateurs se porte désormais sur le début de février pour retrouver un commerce plus suivi.