Œufs : le marché européen marque une pause
L’ambiance était plus calme hier en France. Fin de mois et vacances scolaires étaient peu propices à la consommation, excepté dans les zones de villégiature. Toutefois, l’offre était plus ou moins bien adaptée aux besoins du moment . Les échanges restaient fluides et les cours aisément reconduits. La filière attendait d’y voir plus clair quant à la tenue de la consommation à court terme. Outre l’approche imminente du début de mois, la fin des congés dans la zone C laisse entrevoir des commandes de réassort. De même, un regain de demande pourrait se faire sentir dans les zones de villégiature en prévision du grand chassé-croisé du week-end. Les besoins de l’industrie sont à surveiller de près, tout comme l’orientation des tarifs européens qui déterminera l’attractivité de la France à l’export.
En Allemagne, la tendance est à la stabilité des tarifs. L’offre est peu évolutive pour une demande correcte, voire un peu plus calme dans les régions où le Carnaval est synonyme de jour férié. En Espagne, la fermeté reste de mise bien qu’un petit ralentissement du commerce se fasse sentir avec la fin de mois. Au Nord comme au Sud, les professionnels estiment que le marché européen marque actuellement une pause pour repartir très prochainement à la hausse.
Volailles : Atteignant 505 000 tonnes équivalent carcasse en 2013, les importations hexagonales de viandes et préparations de volailles ont reculé de 0,4 % par rapport à 2012, selon les comités interprofessionnels de la dinde française, du poulet de chair et du canard à rôtir (Cidef, CIPC et Cicar). La baisse est notable pour les marchandises en provenance de pays tiers, alors que les importations d’origine communautaire progressent. En valeur, les importations françaises (1,1 milliard d’euros) sont en hausse de 2,7 %, conséquence notamment du renchérissement des coûts liés aux matières premières.