Œufs : dans le creux de la vague
Calibré : Comme tous les ans, la fin juillet est synonyme de marché atone. La demande était limitée jeudi et marquait même encore un peu plus le pas dans certaines régions. Détaillants et grossistes attendaient d’y voir plus clair quant à la tenue de la consommation en début de mois et au lendemain des grands chassés-croisés de l’été avant d’annoncer leurs besoins de réassorts. L’offre étant en parallèle peu évolutive, les cours sont restés baissiers.
Industrie : Les marchés de l’œuf tout venant destiné à l’industrie et des ovoproduits tournent au ralenti, sans grande surprise pour la période. Les utilisateurs d’ovoproduits limitent leurs achats. Toutefois, contrairement à certaines années, moins de fermetures d’usines sont annoncées pour début août, ce qui devrait se traduire par des commandes d’ovoproduits peu soutenues mais régulières.
Dans ce contexte, les industriels de l’œuf ont ralenti leurs achats cette semaine et maintenu leur pression sur les prix. La baisse des cours a été moins rapide que ne le souhaitait une partie des industriels. D’une part, certains vendeurs ont préféré continuer de stocker plutôt que d’accepter des prix jugés trop bas. D’autre part, les entreprises d’ovoproduits optaient pour un minimum d’approvisionnements, dans la crainte d’une hausse sensible des tarifs courant août ; l’intensification du flux d’export entre l’Europe et les États-Unis pourrait limiter l’offre au moment même de la reprise saisonnière du commerce européen. Cependant, l’augmentation actuelle des stocks d’œufs tout venant, dont le retour est prévu pour la rentrée, tend à atténuer ces inquiétudes.