Œuf : réveil de la demande et prix fermes
Calibré : La reprise progressive du commerce se confirmait jeudi. Les commandes gagnaient en consistance dans les grandes agglomérations et les régions peu touristiques qui se préparent à la rentrée et anticipent une nouvelle vague de retours de vacanciers pour ce week-end. Dans un contexte d’offres peu évolutives et à peine suffisantes —en partie du fait d’un courant d’affaires qui perdure à l’export (Royaume-Uni, États-Unis)—, les cours ont conservé leur orientation haussière.
Industrie : Deux tendances ont été relevées cette semaine sur le marché de l’œuf tout venant destiné à l’industrie. Certaines entreprises d’ovoproduits ont continué de limiter leurs achats, en raison de stocks suffisants suite aux méventes du début de mois, d’une activité ovoproduits encore calme ou d’importants achats les semaines précédentes. D’autres, à l’inverse, ont augmenté leurs commandes, leur activité sortant de sa torpeur estivale. En parallèle, l’offre est restée mesurée et tout juste suffisante pour couvrir tous les besoins. Et ce d’autant plus que l’heure était à la reprise sur le marché de l’œuf tout venant pour le conditionnement comme du calibré, et que l’industrie européenne s’est montrée un peu plus intéressée par l’origine France, entraînant quelques opportunités export.
Dans ce contexte de demande stable à haussière et d’offres plus mesurées, les cours se sont raffermis au fil des jours.