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Nutrition animale : Valorex étend ses capacités industrielles


> De gauche à droite : Pierre Weill, président ; Béatrice Dupont, directrice du développement ; et Stéphane Deleau, directeur de Valorex.
Avec une joint-venture et deux nouvelles licences de marque, Valorex passe de 3 à 6 sites de fabrication. D'autres accords devraient suivre en 2015.

D'ici à Noël, les produits extrudés pour la nutrition animale de la marque Valorex pourront être issus de six usines différentes en France : du site historique de Com-bourtillé, de celui de Chatillon en Vendelais qui appartiennent en propre au groupe ; de l'usine de son partenaire déjà ancien Inzo d'Argentan ou d'une des trois nouvelles usines. « Nous passons cette année de trois à six usines de production pour soutenir notre croissance, car nos produits sont incorporés dans 80 % des usines françaises de la nutrition animale et nous exportons de plus en plus », explique Pierre Weill, fondateur et président de l'entreprise. S'ouvriront donc d'ici à la fin de l'année trois nouveaux sites pour la marque : Ekorando, joint-venture entre Valorex, Ter-rena et Sofiprotéol à Ingrande (86) et deux nouvelles licences de marque pour l'usine Mélila de Sainte-Radegonde (12) et celle de Chays Frères à Avanne, près de Besançon (25). Ces nouvelles capacités de production permettent de mieux couvrir l'Hexagone en se rapprochant de bassins de production des graines oléagineuses ou protéagineuses à extruder ou des bassins d'élevage, consommateurs d'aliments contenant ces extrudés. L'entreprise avait déjà signé des licences de marque avec deux entreprises à l'étranger, l'une en Suisse, l'autre en Allemagne.

Alors que la production française d'aliments pour animaux régresse d'année en année, Valorex affiche une forte croissance tant en France qu'à l'export. La PME a enregistré 78 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2012/13 et prévoit d'atteindre 80 millions d'euros sur cet exercice. L'entreprise a investi 3,5 millions cette année dans ses usines et en R&D. Y. B.

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