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Minoteries Viron améliore le contrôle de la qualité de ses blés

Le meunier familial vient de finaliser un programme d’investissement de 5 millions d’euros sur cinq ans pour améliorer la réception, le contrôle et le nettoyage des blés.

Située à Coudray (Eure-et-Loir), la PME familiale Minoteries Viron vient de terminer d’importants travaux dans son usine. 5 millions d’euros ont été investis depuis cinq ans afin d’améliorer la réception, le contrôle et le nettoyage des blés. Outre la construction de nouveaux bâtiments de réception et l’installation d’une nouvelle fosse de réception, la minoterie s’est dotée d’un trieur optique fourni pour l’équipementier suisse Bühler, spécialiste de la meunerie, afin d’éjecter les grains malades ou échaudés en fonction de leur couleur et de leur forme. « Nous voulions supprimer tous les problèmes de sécurité des aliments en contrôlant les entrées des matières premières. Nous avons opté pour une solution déjà utilisée dans les légumineuses, le café ou le cacao. Le trieur optique a été ainsi adapté à la meunerie et en particulier au blé tendre. Ces lourds investissements nous permettent d’éliminer les blés abîmés ou contaminés par des mycotoxines », explique Alexandre Viron, PDG de la meunerie éponyme. Nouvelles dans le monde de la meunerie, ces installations sont mises en service depuis six mois. « Nous n’avons pas de souci majeur cette année sur la récolte. Mais nous avons pu déjà éliminer beaucoup d’ergot de seigle et quelques grains. Nous avons pu travailler sur les réglages pour être prêts en cas d’années difficiles », souligne Alexandre Viron. Ces travaux ont permis à l’entreprise de voir son agrément Iso 22 000 renouvelé en novembre 2011 pour la sixième année consécutive. La minoterie Viron écrase annuellement 250 000 quintaux de blé pour une production de 200 000 quintaux de farine annuels, destinés majoritairement aux artisans boulangers. Connue pour sa marque de pains Rétrodor, la minoterie a réalisé un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros en 2011, dont 8 % à l’export. En 2012, elle s’attend à enregistrer 10 % de ses ventes à l’export.

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