Michael Spence
L'américain Michael Spence, prix Nobel de l'Economie 2001, donne son avis aux Echos (27/6) sur la conjonction de trois crises, financière, énergétique, alimentaire. « La crise alimentaire est celle qui m'inquiète le moins, explique-t-il. Une réponse par l'offre finira par s'imposer. Il faut revoir les programmes de biocarburants car leur bénéfice en termes de réduction de consommation d'énergie fossile est négligeable. Il faudrait aussi que la Banque Mondiale soit plus réactive pour favoriser la production vivrière (…) On peut surmonter cette crise », assure-t-il.