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McDonald's se préoccupe des coûts de production du jambon

La chaîne de restauration rapide a renouvelé le 2 juin l'accord avec Cochon de Bretagne, Bigard et Jean Caby en intégrant les coûts de production dans le prix.

McDonald's France vient de donner un autre exemple de sa politique nouvelle de contractualisation avec ses fournisseurs alimentaires. Le 2 juin dans le Finistère, il a rendu public les termes de l'accord renouvelé avec la filière porcine qui le livre depuis 2003 en jambon Cochon de Bretagne. De l'association Cochon de Bretagne au fabricant de jambon Jean Caby (Quimper) en passant par l'abatteur Bigard (Quimperlé), chaque maillon de la filière s'est vu proposer un mode de calcul de sa rémunération fondé sur les coûts (le coût de l'aliment en élevage et les coûts industriels). Ce contrat de fourniture porte sur 1 000 tonnes de jambon, soit 160 000 jambons issus de 80 000 porcs, tous nés, élevés et abattus en Bretagne comme le veut le cahier des charges. Il a été activé en ” début d'année. « Le prix payé peut être revu tous les quatre mois en fonction de l'évolution du cours des aliments (qui constituent près de 70 % du coût de production d'un porc, ndlr), et une fois par an sous l'angle des coûts industriels », explique Carole Augé-Croguennec, responsable des achats de McDonald's France. Par ce contrat renouvelé, l'emblématique enseigne de la restauration rapide dit vouloir renforcer laDR santé de ses propres fournisseurs pour qu'ils se concentrent sur la qualité de leurs produits.

Le prix payé peut être revu tous les quatre mois en fonction de l'évolution du cours des aliments

Limiter l'aléa climatique

McDonald's France donne à ses fournisseurs « plus de visibilité et de stabilité sur les prix en limitant l'aléa économique ». « Nous travaillons déjà sur ce modèle dans les filières poulet, bœuf, salade et pomme de terre », poursuit Carole Augé-Croguennec. C'est la meilleure manière trouvée par McDonald's, aussi, de s'assurer que la qualité de son approvisionnement ne baissera pas. Même quand ses achats augmenteront. « Nous ouvrons quarante restaurants supplémentaires par an, poursuit Mme Augé-Croguennec (McDo en a déjà plus de 1200 en France, ndlr). À titre d'exemple, quand nous avons signé le contrat d'approvisionnement avec la filière “ Cochon de Bretagne ” en 2003, nous avions acheté 200 tonnes la première année. » Prochains produits concernés par la nouvelle politique contractuelle du groupe : les épaules qui servent à la fabrication du bacon.

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