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Marguerite de Turenne veut se faire connaître des Français

Alimentation Fine de France a remodelé sa marque d’épicerie fine, Marguerite de Turenne.

La société Alimentation Fine de France veut passer à une nouvelle étape dans son développement : accroître la notoriété de sa marque, Marguerite de Turenne, auprès du grand public. Créée en 1982, l’entreprise est spécialisée dans la distribution de produits d’épicerie fine commercialisés sous sa propre marque Marguerite de Turenne, « connue par les professionnels comme étant une marque innovante » aux dires de son PDG Jean-François Vaucelle. Il a repris en mai 1993, avec son épouse Marie-Dominique, cette ancienne conserverie fine de légumes et de produits du terroir auprès d’une clientèle de commerces traditionnels de proximité. Elle commercialise une gamme complète de produits, des légumes au risotto, en passant par des condiments ou des biscuits. Son produit phare reste le sel au vin rouge, inspiré d’une recette américaine.

Depuis deux ans, Alimentation Fine de France s’est attaché à renouveler l’image de sa marque en retravaillant les packagings, les contenants ainsi que la qualité des matières premières sélectionnées. Pour développer la notoriété de sa marque, l’entreprise a prévu un budget marketing et media d’un million d’euros. Un campagne de communication est d’ailleurs envisagée pour l’année prochaine.

Alimentation Fine de France élabore dans son laboratoire de Bergerac, en Dordogne, les recettes des produits qui sont ensuite fabriqués par ses quelque 200 fournisseurs. Parmi eux : Bonduelle pour les coeurs de céleri ou les petits pois cuisinés et la société Valette pour le foie gras d’oie. Dotée d’une unité de conditionnement, l’entreprise ne produit elle-même que le foie gras de canard ou produits dérivés du canard, car elle possède un élevage. Elle abat 4 000 canards par an.

Forte présence à l’export

Un investissement de 50 000 euros est prévu cette année pour cette unité de production où sont employées une quinzaine de personnes. Présente dans les épiceries fines ou à Lafayette Gourmet, la société tire toutefois sa croissance de ses ventes à l’export (Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Espagne). « Notre marque a paradoxalement une notoriété plus forte à l’étranger qu’en France », note Jean-François Vaucelle. Elle expédie 1 200 tonnes de produits par an. « L’export sera la clé de la croissance de nos ventes en 2009 », explique le PDG. En 2008, Alimentation Fine de France a réalisé un chiffre d’affaires de 4,5 millions d’euros, dont 15% à l’export, et prévoit d’atteindre une part de 20% cette année. Présente au Sial, l’entreprise a pu nouer des contacts avec de futurs clients, en Pologne et au Brésil notamment. Jean-François Vaucelle prévoit une progression de 8 à 9% de son chiffre d’affaires en 2009.

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