Marchés aux bestiaux : appel à plus de « discipline »
L’assemblée générale de la Fédération nationale des marchés de bétail vif (FMBV) a été l’occasion d’échanges entre utilisateurs sur les moyens de juguler la baisse régulière de leur activité (-11% en 2008, voir Les Marchés Hebdo de ce jour). Eleveurs, commerçants en bestiaux et abattoirs ont convenu de la nécessité d’adopter des comportements plus disciplinés, en massifiant l’offre (par des rapprochements entre marchés), en annonçant les apports à l’avance ou encore en garantissant les paiements. Pour Dominique Guineheux, du groupe Bigard, « on ne peut pas attendre le marché pour savoir si l’on aura les animaux. Nous devons sécuriser nos approvisionnements ». Ce que confirme Gérard Beaudoin, du groupe SVA Jean Rozé, pour qui l’avenir des marchés « ne pourra passer que par des regroupements » entre eux. Pour Gilles Rousseau, président de la FMBV, ce serait « une solution pour enrayer les pertes d’apports et limiter les charges », tout en rendant les marchés plus attractifs tant pour les apporteurs que pour les acheteurs. Toutefois, Gilles Rousseau souhaite que les marchés désirant se restructurer puissent avoir le soutien des pouvoirs publics. Selon lui, ces derniers pourraient y trouver un intérêt, avec une meilleure représentativité des références tarifaires qui en découleraient.