Marché mondial du vin : la France revient en pole position
En 2011, la France est passée à côté des mauvaises conditions météo qui ont affecté ses voisins italiens et espagnols et, avec 49,6 Mhl, estimation de l’OIV, organisation international de la vigne et du vin (50,2 Mhl selon FranceAgriMer), est redevenue le premier producteur européen et mondial. Selon les campagnes, elle dispute cette place avec l’Italie. En 2011 le vignoble mondial a perdu 60 000 ha, pour passer sous la barre des 7,8 M ha, en raison essentiellement de la politique d’arrachages dans l’UE. Mais on constate aussi un ralentissement de la croissance dans l’hémisphère sud et aux Etats-Unis. Malgré cette baisse des surfaces, la production mondiale de vin se serait maintenue pour se situer, selon les estimations de l’OIV, en moyenne à 269,8 Mhl, les Etats-Unis par exemple, perdant 10 % de leur production par rapport à 2010, à 18,7 Mhl, alors que le Chili atteint un niveau record de 10,6 Mhl. Il faut néanmoins se garder d’évaluer le potentiel d’un vignoble sur la base de vendanges excessivement variables d’une année sur l’autre. Plus significative est l’évolution de la consommation mondiale. Elle se situerait en 2011 selon que se poursuivra une évolution tendancielle légèrement positive, ou que la crise économique la freinera, entre 251,5 et 235,7 Mhl. Federico Castelluci, directeur général de l’OIV, veut croire en la première hypothèse.