Maladies animales : les chercheurs se soucient de l’impact des alertes
La pandémie de grippe H1N1 a mis en évidence, depuis sa découverte en avril 2009, la difficulté de concilier le sanitaire et l'économique, ont souligné hier des chercheurs réunis à l'initiative de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa). « Cet épisode a montré la difficulté de mettre en place une surveillance dans un contexte économique concurrentiel où la notification de maladies peut conduire au niveau national à la fermeture de marchés » et à des pertes économiques pour les secteurs de production concernés (porc, volaille), a souligné Anne Bronner, de la Direction générale de l'alimentation, lors de ce colloque « Grippes animales et humaines » tenu à Ploufragan (Côtes d'Armor). La crainte des éleveurs à déclarer un soupçon de maladie a aussi été relevée.