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L’union fait la force.

«Ces travaux comportent des enseignements très utiles pour les professionnels français de la viande», a commenté hier Yves Berger, le directeur de l’Ofival et de l’Onilait, lors de la présentation d’une étude des comportements de consommation et d’achat des viandes et volailles chez les consommateurs français (voir l’Essentiel). « Je retiens notamment que les Français ont une confiance très élevée à l’égard de la viande française. Il faut y prêter très attention, au moment où l’Europe et la France deviennent déficitaires et où l’on s’apprête à importer plus. Cela comporte un risque important pour la consommation», a relevé le directeur de l’office, qui préconise que l’ensemble des filières viandes soient « unies ». «Il est peut-être temps d’en finir avec la dispersion de la communication entre les espèces de viande, chacun défendant ses arguments au détriment des autres. Tenons donc un discours générique positif sur la viande en général, sous lequel chaque espèce trouvera sa place».

Le président de la République promet des heures difficiles aux agriculteurs en cas de vote négatif sur la Constitution (lire aussi notre dernière rubrique Agro-Bref, mardi). « En ce cas, les aides européennes s’évaporeront et les agriculteurs seront perdants», aurait-il déclaré lors du Conseil des ministres du 6 avril dernier, selon Le Canard Enchaîné. « Les paysans français sont tristes. Ils sont de mauvaise humeur. Trop de formalités administratives s’abattent sur eux. Le pire, c’est que ces tracasseries ne sont pas uniquement dues à l’Europe, mais aussi à nos technocrates. Ceux qui ont écrit le guide que nous venons de leur envoyer sur le versement des aides publiques n’ont jamais vu une vache en liberté de leur vie». Des oreilles ont dû siffler rue de Varenne.

«La baisse des prix de 5% sur les produits de grandes marques est déjà dépassée: le Premier ministre peut être rassuré, c’est fait», a assuré le président du groupe Système U. Interrogé sur une nouvelle baisse des prix si la loi Jacob est votée, M. Papin a estimé qu’elle pourrait se poursuivre, non pas du fait de la loi mais parce que la croissance «est en berne» et que les consommateurs veulent désormais «des produits d’entrée de gamme». «Si la loi passe en l’état, nous mettrons davantage en avant nos marques propres, qui pourraient passer de 40% des ventes à 50% ou 55%», a-t-il averti.

«Le commerce ne doit pas être pris en otage, a indiqué pour sa part Gilles Vignaud au cours du congrès de l’UNFD. « Nous combattrons les nouvelles règles d’encadrement des prix agricoles et nous n’accepterons ni la tutelle des Pouvoirs publics ni celle des agriculteurs. La liberté du commerce n’est pas virtuelle et nous la défendrons jusqu’au bout.» Gilles Vignaud s’est déclaré favorable « à un nouveau fonctionnement interprofessionnel, par filières monoproduits pour une meilleure stratégie de qualité et marketing.»

Rédaction Réussir

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