L’union CLOE est en ordre de marche
L’union de coopératives CLOE existe depuis octobre 2002. L’harmonisation des démarches entre les deux groupements de producteurs qui l’ont créée a été son premier chantier. La mise en commun de l’offre en bovins L’activité porcine concerne 60 000 porcs charcutiers par an et le commerce de porcelets. L’activité ovine représente 23 000 agneaux par an. La CAPVL collecte également porcins et bovins dans les Vosgeset l’organisation de leur commercialisation a été la priorité des années 2004 et 2005.
Au 1er janvier 2006, l’activité transport et logistique ainsi que la fonction commerciale ont été transférées de la CAPV (Moselle) et de la CAPVL (Meurthe-et-Moselle) à CLOE. Dirigée par Jean-François Hein (directeur général) et Jacques Brun (directeur général), CLOE devient donc l’interlocuteur unique des clients régionaux que sont Socopa et la SA les Fermiers réunis ainsi que Charal ou McDonald’s.
Notons aussi qu’environ 30 % des bovins partent chez des acheteurs d’autres régions en France, vers l’Italie, la Grèce et le Liban.
Bien remplir les ateliers d’engraissement
CLOE représente une offre moyenne de 1 000 bovins par semaine. Ces animaux sont triés dans les deux centres d’allottement de la CAPVL à Ville-en-Vermois, près de Nancy et de la CAPV à Sabré au sud de Metz. Les deux outils ont été successivement mis aux normes en 2001 et fin 2005.
Chaque site a été spécialisé : bovins de boucherie à Sabré, bovins de boucherie pour l’abattage et l’exportation à Ville-en-Vermois. Ce dernier centre est désormais aussi la plaque tournante des animaux d’élevage. Plus de 10 000 broutards doivent y transiter chaque année.
« La constitution de lots importants et homogènes, l’obtention de la meilleure valorisation possible de chaque bovin et la réactivité commerciale sont les défis que CLOE entend relever vers l’aval. L’approvisionnement des adhérents de la CAPV et de la CAPVL en broutards, en veaux de huit jours et sevrés en constitue un autre en amont. L’objectif est de réapprovisionner les ateliers d’engraissement dans la semaine afin d’avoir un taux de remplissage maximum » explique Bruno Colin, président de CLOE. Sur le plan logistique, la forme géographique particulière de la Meurthe-et-Moselle obligeait à multiplier les kilomètres. Avec CLOE, les axes de collecte des animaux et de distribution ont été revus et rationalisés.
Ainsi en ordre de marche, CLOE entend garder sa part de marché actuelle de 50 % sur ses deux départements d’origine (2). Une autre de ses ambitions est d’accompagner ses adhérents dans la réorientation de leur exploitation en fonction des conditions de la nouvelle PAC.