L’UGPVB veut un nouveau cap pour gagner en compétitivité
Rien, dans le Pacte d’Avenir pour la Bretagne dont les grandes lignes ont été dévoilées la semaine dernière par Jean-Marc Ayrault, ne semble répondre aux demandes récurrentes de l’Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne (UGPVB). Il suffirait pourtant « de mesures simples et concrètes » pour que les OP viandes « restent compétitives », a dit leur Union vendredi, lors de son assemblée générale, à Morlaix. Et parviennent à juguler la baisse de production dans les principales filières animales bretonnes. L’UGPVB a identifié cinq dossiers prioritaires : la simplification des règles administratives « pour permettre aux éleveurs d’investir, pour moderniser leurs élevages et gagner en compétitivité » ; la fin du dumping social et fiscal en europe, ou à défaut une compensation financière ; l’étiquetage de l’origine du pays des produits ; la suppression définitive de l’écotaxe ; le renforcement de l’organisation de la production. Ce dernier point correspond au mouvement vers le renforcement des OP inscrit dans la loi de modernisation de l’agriculture de 2010. Sur ce point, l’UGPVB appelle les OP commerciales, c’est-à-dire non liées à un industriel, à se fédérer pour « gagner en pouvoir de marché ». L’Union demande aussi une évolution de la réglementation pour « agir en matière d’aide alimentaire », ou encore « émarger sur les fonds européens pour promouvoir la production. »