L’UE veut faire la chasse aux prix alimentaires trop élevés
Lutte contre les pratiques déloyales du commerce alimentaire, plus grande transparence du secteur: Bruxelles propose de durcir ses contrôles pour que la baisse des prix se répercute davantage au consommateur. Dans un rapport présenté aujourd’hui, la Commission s'engage à examiner les possibilités de surveiller « un plus grand nombre de produits et de chaînes alimentaires à partir de l'été 2010 ». Elle veut faire la chasse aux « pratiques déloyales » qui contribuent à maintenir des prix élevés, accroître la transparence pour encourager la concurrence et lever les obstacles qui demeurent pour le commerce transfrontalier. Elle recommande « que tous les États disposent de services de comparaison des prix des denrées alimentaires au détail basés sur le web et aisément accessibles ». Bruxelles ambitionne de s'attaquer à la volatilité sur les marchés. Concrètement, la Commission veut améliorer la supervision et la transparence des marchés des dérivés sur les produits de base agricoles. Cela passerait, par exemple, par des obligations de communication de positions par certaines catégories d'opérateurs, qui permettraient aux régulateurs d'avoir une vue d'ensemble. Ces derniers pourraient du coup fixer des limites de position pour empêcher les fluctuations disproportionnées des prix ou freiner la spéculation.