L’UE se protège des porcs d’Amérique et d’Asie, sans les bannir
L’UE a pris mardi des mesures pour prévenir l’arrivée d’un nouveau type de diarrhée épidémique porcine (PED) sur son territoire, mais sans suspendre ses importations de cochons vivants et de semences, comme l’avait prôné la France, a indiqué la Commission européenne. Les experts en santé animale des 28 ont décidé d’imposer un traitement spécifique (chauffage et stockage de six semaines) pour l’importation de produits sanguins porcins, a précisé la Commission. Cette mesure permet de neutraliser les virus susceptibles de contaminer ces dérivés, plasma et sang séché de porc, destinés à l’alimentation animale. Le ministre français de l’Agriculture, Stéphane le Foll, a salué cette décision « de protection aux frontières ». « Des mesures complémentaires seront adoptées si nécessaire en fonction de l’évolution de la situation sanitaire », a-t-il ajouté dans un communiqué. La maladie a déjà tué plus de cinq millions de bêtes aux Etats-Unis, entraînant une hausse des cours.