L’Oqali souligne l’intérêt des chartes nutritionnelles
Initiée par le PNNS 2, la première charte d’engagements volontaires de progrès nutritionnel a été signée début 2008 par St-Hubert. Depuis, 16 industriels, marques ou familles professionnelles se sont engagées à réduire la teneur en sel, acides gras ou sucre de leurs produits (les 5 derniers étant Maggi, Herta, Davigel, P’tit Louis et Lesieur). Ce type de démarche devrait être encouragé, si l’on en croit les résultats de l’étude d’impact potentiel de ces chartes (1), rendue publique hier par l’Observatoire de la qualité de l’alimentation (Oqali). Dans l’hypothèse où ces produits représentent 10% de part de consommation (scénario le plus probable sur les 4 étudiés), les efforts des industriels pourraient permettre de diminuer les apports journaliers pour les adultes de 0,4% pour les sucres, 0,2% pour les lipides, 0,8% pour le sodium et d’augmenter les apports en fibres de 0,2%. Ramenée à l’ensemble de la population, cette évolution contribuerait à réduire de 9 000 tonnes par an la consommation de sucre en France, de 4 200 t celle de lipides et 420 t celle de sel. Cette étude pourrait inciter les pouvoirs publics à encourager l’émergence de chartes, encore inexistantes, dans les secteurs du chocolat, des glaces et des desserts glacés et à demander davantage d’efforts aux IAA sur les acides gras saturés, sur lesquels seul St-Hubert s’est engagé.