Lobodis explique son commerce équitable
Le commerce équitable assure-t-il un niveau de vie des producteurs ? Comment s’y retrouver face à la multiplication des marques ? Le sujet soulève de nombreuses questions chez les consommateurs. Lobodis a choisi d’y répondre en allant à la rencontre des associations. Dernier rendez-vous en date, une conférence le 6 mai à Paris, coorganisée avec l’acteur du développement durable Frères des Hommes. Le torréfacteur (CA : 15,6 M EUR) tisse des liens étroits avec les réseaux associatifs. Il emploie une salariée à plein temps pour les accompagner dans leur mission d’information du public. « Notre développement s’appuie sur le réseau du Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD), les groupes locaux de Max Havelaar, souligne la chargée de communication Valérie Tendron. C’est par ce biais que l’offre de Lobodis a émergé en grande distribution. » L’entreprise bretonne, premier torréfacteur français certifié Max Havelaar en 1993, revendique plus de 20 % du marché des cafés en commerce équitable dans les GMS. Pour aller plus loin, Lobodis compte notamment renforcer sa présence sur les salons. Une tâche aujourd’hui largement assurée par le réseau associatif, qui joue un rôle d’ambassadeur. La toute nouvelle filiale des Cafés Richard s’investit également dans les relations avec ses fournisseurs. « Contrairement aux autres torréfacteurs, nous ne faisons jamais appel à un importateur et dialoguons directement avec les producteurs », a expliqué lors de la conférence Damien François, ingénieur agronome chez Lobodis. « Un contact quotidien est entretenu avec eux par e-mail, par téléphone, et je vais régulièrement sur le terrain pour les rencontrer. » Certains ont même la chance d’être invités à une visite d’usine, une animation en magasin, un salon. Pour la conférence du 6 mai, deux boliviennes partenaires de Lobodis étaient présentes.