L’Irqua Normandie souffle ses cinq bougies
Le 29 mars a eu lieu, à Caen, l’assemblée générale de l’Institut régional de la Qualité en Normandie, réunissant les deux régions normandes. Beaucoup de monde pour cette assemblée qui devait entériner la démission de son président officiellement « pour raisons personnelles », mais qui, comme chacun le sait désormais (LM du 22/3), est dû aux divergences d’opinions entre Alain Le Vern, président du conseil régional de Haute-Normandie et Daniel Epron, président d’Irqua-Normandie. Celui-ci a tenu à souligner la bonne orientation de l’Institut : « la voie est ouverte et nous avons réussi à provoquer un réveil normand. Il fallait arrêter d’être modestes et avoir l’ambition de reconquérir à la fois le marché normand, mais aussi consolider nos marchés hors Normandie et surtout vers le gisement parisien. Nous avons réussi également à fédérer pour la première fois, les gens de la terre et ceux de la mer ». Bien peu pris en compte il y a cinq ans, les produits de la mer normands ont bénéficié de cette prise de conscience puisque les dossiers concernant ces produits sont aujourd’hui nombreux.
« Pas simple et rugueux, mais constructif »
Chaque président de région avait choisi un thème différent pour son allocution. Philippe Duron, président de la Basse-Normandie, après avoir salué le travail remarquable de Daniel Epron, a souhaité que l’Institut soit un gardien des volontés des consommateurs en rappelant le rôle important de l’agriculture durable et des attentes sociétales. La Normandie a un paysage, il faut le protéger.
Alain Le Vern a également salué le parcours de Daniel Epron, « pas simple et rugueux mais constructif » et demandé que l’Institut s’oriente vers les aspects nutritionnels-santé des produits normands en ayant soin d’intéresser les jeunes à leur potentiel agroalimentaire. Il existe des filières courtes, notamment vers la restauration scolaire qu’il faut exploiter pour former les jeunes.
Quant à la marque Gourmandie, le bilan est plus que positif : « 103 dossiers ont été expertisés et nous en avons retenu 93 dont 50 % concernent les signes de qualité officiels, se réjouit Jacques Chevalier, directeur de l’Irqua. Un sondage Sofres montre que le logo « Gourmandie » est connu de 43 % des interviewés. Il est vrai que nous avons réalisé de nombreuses opérations en GMS, qui ont contribué à faire connaître la marque. C’est bien, maintenant nous devons développer le concept de la marque».