L’Inra défend son essai OGM fauché en 2010
« Ne laissons pas les faucheurs tromper les Français », s’écrie l’Inra dans un communiqué. Alors que s’ouvre à Colmar le procès des 61 « faucheurs volontaires » qui ont saccagé en août 2010 une expérimentation utilisant en plein air des porte-greffes transgéniques, l’Inra signale notamment que cet essai « allait révéler que le recours à des porte-greffes OGM ne permettait pas aux vignes de résister à la maladie du court-noué ». L’Institut se dit « choqué par l’ambiance délétère autour de ce procès ». Il affirme n’animer aucun projet de recherche OGM en partenariat public-privé et souligne que « le seul moyen fiable d’avoir des connaissances impartiales sur les OGM reste la recherche publique ».