L’industrie s’inquiète d’une pénurie d’anchois en France
« Une conjonction de facteurs défavorables plonge les cinq fabricants français d’anchois préparés, salés et marinés (nldr : Vanelli (Groupe LMV), Belmonte, Miceli, Roque et Conserveries provençales) dans une situation de crise et de forte inquiétude quant à leur avenir sur le marché hexagonal », s’alarme la fédération des industriels d’aliments conservés (Fiac) dans un communiqué. Le prix d’achat de l’anchois frais, en criée, aurait atteint des niveaux de prix jamais enregistrés auparavant : soit plus du double que les cours habituels. Une inflation que la Fiac explique à la fois par les très faibles apports de pêche (les quantités débarquées au Maroc ont reculé de 30% cette année) ainsi que par une nouvelle concurrence à l’achat, exercée par des opérateurs italiens et espagnols. Les fabricants annoncent qu’il faut s’attendre à des ruptures dans les mois à venir. Le marché français des anchois est évalué à 6000 tonnes pour un chiffre d’affaires d’environ 50 millions d’euros.
