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L'industrie charcutière a retrouvé des couleurs en 2014

Malgré une augmentation de près de 5 % des importations de charcuterie en France, les industriels charcutiers affichent une meilleure santé financière.

La Fédération française des industriels charcutiers, traiteurs et transformateurs de viandes (Fict) a dressé, le 9 juin, son bilan pour l'année 2014. Elle note que la production française de charcuterie a très légèrement augmenté (+0,7 %) à 1,051 million de tonnes. 93 % de cette production est commercialisée sur le sol français, ce qui a représenté 977 000 t en 2014, une hausse de 1 % par rap-port à 2013. Les exportations ont, quant à elles, diminué de 4,1 % en volume et 3,5 % en valeur. Sur dix ans, elles ont même perdu 14,3 % en volume. « La bataille est rude au niveau international », commente Robert Volut, président de la Fict.

Les principaux concurrents de l'Hexagone sont l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. Ils réalisent respectivement 1,41 milliard, 1,218 milliard et 768 millions d'euros de chiffre d'affaires à l'export, quand la France atteint les 315 millions d'euros.

Les importations de charcuterie dans notre pays ont, en parallèle, augmenté de 4,8 %, pour atteindre les 150 000 tonnes, soit 13,3 % de la consommation française de charcuterie. Malgré tout, « la situation économique de nos entreprises s'est améliorée, se félicite Robert Volut. Le prix des pièces de porc a diminué et le crédit d'impôts a amélioré les comptes de l'industrie. » Même si les résultats financiers 2014 ne sont pas encore connus, « nous pensons que les chiffres seront mieux qu'en 2013 ». « Nous recommençons à avoir un solde positif d'emplois », explique-t-il. Le secteur a perdu 3 800 emplois depuis 2009, néanmoins, il affichait une augmentation du nombre de CDI de 0,7 % l'année dernière par rapport à 2013.

Nous recommençons à avoir un solde positif d'emplois

” Dans cette optique de croissance, la Fict mise sur de nouveaux leviers. Elle souhaite valoriser les charcuteries par la qualité, notamment par des exigences de taux de sel et de matières grasses. Elle mise également sur l'innovation technologique, le développement des compétences professionnelles et le déploiement des exportations sur les marchés-cibles, comme la Chine, la Corée, la Russie, l'Amérique du Nord et le Japon.

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