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L’Inao s’apprête à fêter cent ans d’origine

À l’occasion de la présentation de ses vœux, Michel Prugue a présenté son plan d’action pour l’année.

2005, c’est l’année du centenaire de la loi de 1905 instituant les premières délimitations de l’origine géographique par l’administration. Mais 2005 est aussi l’année des 70 ans de l’Institut créé en 1935 à l’initiative du Sénateur Joseph Capus, consacrant ainsi les premières Appellations d’Origine Contrôlées. Plus de 50 évènements ayant rapport avec l’origine ont été retenus avec, en point d’orgue, en octobre, le congrès réunissant les quatre comités au Sénat. Un ouvrage grand public, en partenariat avec les Editions Hachette, retracera l’origine des produits depuis l’Antiquité jusqu’aux défis actuels de la mondialisation. Les Appellations d’origine et les IGP seront présentes sur la plus grande partie de l’ouvrage.

Parmi les priorités de l’Institut, figurent la consolidation des décrets d’AOC et des cahiers des charges des IGP, l’amélioration de la transparence et de l’efficacité des contrôles, la poursuite du développement des filières d’origine (109 candidatures en cours) et l’accroissement des moyens consacrés à la protection des produits d’origine.

Dominique Bussereau ministre de l’Agriculture a confirmé l’engagement de l’Etat au côté de l’Inao et a tracé trois objectifs. La défense patrimoniale des produits d’origine, tant sur le territoire qu’auprès des instances du commerce mondial auquel sera associé de près l’Inao, un objectif économique en considération des 140 000 exploitations participant à l’emploi et à l’aménagement du territoire, et enfin, le respect des attentes des consommateurs en garantissant la transparence et la fiabilité des produits.

Ces vœux avaient lieu dans le nouvel hôtel particulier de l’Institut, rue d’Anjou, dont les locaux prestigieux devraient permettre à la fois des meilleures conditions de travail pour le personnel mais aussi d’accueillir de nombreuses délégations ministérielles étrangères à la recherche de conseils et de plus en plus attirées par le savoir faire unique de l’Institut.

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