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L'image des porcheries s'améliore

Le porc ne fait plus les gros titres de la presse. Les actions d'information y sont pour quelque chose.

« Le vent tourne», a estimé hier Philippe Le Goux, président du Centre de documentation des métiers du porc (CDMP), en assemblée générale à Paris. S'appuyant sur une revue de presse, il a montré comment l'image de la production porcine s'est améliorée ces dernières années. A propos d'environnement, Le Canard enchaîné du 4 juin 2003 disait : « le zinc et le cuivre des lisiers rendent le sol impropre à l'agriculture », Le Monde du 11 octobre 2003 titrait « Les algues vertes débarquent sur des plages du Cotentin », en accusant l'élevage intensif. Le ton a changé, comme en témoigne Le Figarodu 4 juin 2005, qui annonce « Porcheries : la science se mobilise contre les mauvaises odeurs », ou encore Ouest France du 3 décembre 2005, avec en titre « Lisier : la station modèle de 11 éleveurs ».

Créé il y a six ans en vue d'« orchestrer une information objective sur la production porcine française », le CDMP remplit bien sa mission. Mais, il ne compte pas s'arrêter là. « Notre profession n'a pas le droit à l'erreur, a souligné Philippe Le Goux. Un simple dérapage et tout le travail peut s'effondrer du jour en lendemain. Lors d'une table ronde, la rédactrice en chef de Réussir Porcs a apporté son éclairage sur les erreurs du passé. « Dans les années 80, les éleveurs de porc étaient arrogants vis-à-vis de leur entourage, a déclaré Claudine Gérard. Ils pensaient bien faire leur métier et n'avoir de comptes à rendre à personne. La génération suivante en a pâti.»

« Les gens sont contents de leurs visites »

Pour rattraper le coup, les exploitants organisent des portes ouvertes. Christine Drouilhet, à la tête d'un élevage de 280 truies, est venue témoigner. « Les gens sont contents de visiter l'élevage. Ils sentent qu'on n'a rien à leur cacher.» La presse s'est fait l'écho de ces manifestations. « Quand vous faites quelque chose de bien, dites-le, a insisté Claudine Gérard. Ca rééquilibrera la balance. Car le presse s'intéressera toujours aux trains qui n'arrivent pas à l'heure.»

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