Libre-échange: la question des IGP encore sur la table
Mercredi, Thomas Vilsack le ministre américain de l’Agriculture lors d’une intervention à l’ambassade des Etats-Unis en France, a reconnu que la question des Indications géographiques protégées (IGP) était « l’un des défis des négociations, c’est un problème qui n’est pas encore résolu à l’heure actuelle ». Le modèle européen des IGP se trouve en effet confronté à celui des «trademarks» (marques commerciales) américaines, « un système qui aide à assurer la valeur d’un produit sans empêcher quelqu’un d’autre de le produire », a comparé le ministre. Le sujet a également été évoqué lors d’un déjeuner de travail avec son homologue français Stéphane Le Foll, qui a expliqué que les IGP n’étaient « pas un protectionnisme » et coûtaient beaucoup moins cher à déposer dans le monde entier que les marques commerciales, selon le ministère de l’Agriculture.