L’export comme diversification
Lors de son introduction en Bourse en 2007, Saveurs de France-Brossard s’est fixé comme objectif de diversifier son activité grâce à l’export. Guy Schumacher identifie ainsi trois pistes possibles. La première consiste à signer un partenariat avec un opérateur leader sur son marché. C’est ce qu’il a fait avec deux sociétés, néerlandaise et espagnole, ainsi qu’avec le scandinave Göteborg. La deuxième est d’implanter des filiales commerciales à l’étranger et la troisième consiste à proposer ses produits à des distributeurs locaux. L’entreprise a fait ses premiers pas en Russie, ambitionnant d’implanter un bureau commercial et une usine. Mais l’expérience échouera du fait de complications administratives. L’arrêt de cette activité lui aura coûté 4 millions d’euros. Aujourd’hui, le groupe réalise 15 % de son chiffre d’affaires à l’export et compte bien poursuivre sur cette voie de croissance. Il vise à terme une part de 25 %. « C’est cette diversité qui nous met un peu à l’abri des accidents structurels et en même temps nous continuons à placer et à faire découvrir nos produits », commente Guy Schumacher.