Aller au contenu principal

« Less is more »

Difficile de lutter. N’en déplaise aux Français, la tendance anglo-saxonne gagne du terrain dans le monde. Si la mode de l’alicament n’a pas fonctionné, celle de l’alimentation santé et bien-être est en train de prendre. Quatre tendances macro-environnementales contribuent à ce phénomène selon Nielsen qui a enquêté dans 63 pays : le vieillissement de la population mondiale, la hausse des taux de maladies chroniques (diabète, cancer), une augmentation de l’auto-soin, du traitement et de la prévention et des consommateurs de plus en plus instruits et connectés. Autre tendance qui ne peut être niée : celle du développement des allergies ou intolérances alimentaires. Plus d’un tiers (36 %) de répondants de l’enquête mondiale présentée à l’occasion du Sial dit qu’une personne de leur foyer présente une allergie ou une intolérance à un ou plusieurs aliments. Conclusion, 64 % des enquêtés affirment suivre un régime qui limite ou interdit la consommation de certains aliments ou ingrédients, avec des taux de réponse en Afrique/Moyen-Orient (84 %) et en Asie-Pacifique (72 %) supérieurs à la moyenne, du fait notamment de la prise en compte de régimes liés à la religion. « Ce que les consommateurs réduisent en premier sont les matières grasses, le sucre et le sel, a expliqué Sébastien Monard, directeur marketing et communication de Nielsen sur le Sial, vient ensuite la viande, avec le développement de comportements flexitariens, voire vegan ». L’étude montre aussi une demande affirmée de retour vers des ingrédients simples et moins transformés. Plus de la moitié des consommateurs disent qu’ils évitent les ingrédients artificiels, les hormones ou les antibiotiques, les OGM et le bisphénol A, souligne Nieslen. C’est l’émergence de la tendance « less is more ». Les industriels français sont engagés depuis plusieurs années dans la simplification des ingrédients. Il leur reste à répondre à l’émergence de régimes particuliers. Certains comme Fleury Michon ou Herta commencent à le faire. Cela réclame des investissements et de multiplier les séries. Mais le jeu en vaut la chandelle si l’on en croit le panéliste.

Les plus lus

vache laitière devant une mangeoire de paille
L’écart de prix entre les vaches Lait et Viande n’a jamais été aussi bas qu’en mai 2025

Les prix moyens des gros bovins ont continué d’augmenter en semaine 25, mais, cette semaine, sur les marchés, on note un…

poules rousses en volière
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 04 juillet 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

un graphique avec une courbe à la hausse, sur fond de grains de blé
Les prix du blé, de l’orge et du maïs français sont repartis à la hausse

Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous…

poules rousses en volière
Prix des poules de réforme – Cotation réalisée le 20 juin 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

rayon oeuf en supermarché
Œufs : la grande distribution quitte l’interprofession CNPO

FCA et FCD annoncent leur retrait du CNPO, interprofession des œufs, suscitant l’incompréhension. 

Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 11 juillet 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio