Les vignerons indépendants s’adaptent à la mondialisation
60,4% des adhérents aux Vignerons indépendants de France sont sereins, voire très sereins sur l’avenir de leur exploitation, selon le baromètre de confiance de l’organisation présenté ce matin au salon de l’agriculture. Si ce pourcentage recule de 5,1 points en un an, l’étude réalisée en décembre dernier auprès de 1318 exploitants montre la solidité du modèle économique des vignerons indépendants. La stratégie gagnante repose sur la vente directe aux particuliers et en bouteille. Parmi les embouteilleurs spécialisés, 66,2% se disent sereins, voire très sereins sur leur avenir. Et l’observatoire national des vignerons indépendants constate une orientation massive vers la réduction de la part d’activités en vrac. Ainsi en décembre 2011, 41,2% des vignerons indépendants pratiquaient une activité vrac contre 56,4% en mars 2011. De petite taille, ces exploitations s’adaptent rapidement aux nouvelles demandes du marché, comme le bio. En un an, la part des vignerons indépendants certifiés ou en conversion est passée de 21,9% à 26,6%. Alors que les TPE peinent à exporter, les vignerons indépendants semblent aussi relever le défi des marchés étrangers. 68% des adhérents de l’organisation exportent. Le modèle montre néanmoins des faiblesses comme la difficulté à mobiliser des capitaux et la hausse des coûts et des charges.