Les vertus du consensus à l’allemande
Régis Wallet, de la chambre de commerce et d’industrie française en Allemagne, a loué la pratique du consensus outre-Rhin. « Leurs paris sont à peu près tous gagnés », a-t-il déclaré. Explication : la capacité de l’ensemble de la filière à travailler dans le même sens. L’exemple de la volaille est flagrant. « Les Allemands cherchent à massifier leur production pour répondre à la plus grande partie de la demande. Il y a un gouffre entre nos deux pays. En France, on compte 8 000 exploitations avicoles de 17 000 têtes en moyenne. Chez eux, c’est 1 000 exploitations détenant en moyenne 60 000 têtes. D’où une meilleure efficacité en termes d’investissements, de choix stratégiques. Les industries agroalimentaires visent la taille critique. Cela joue sur l’investissement, la productivité, les gains de parts de marché. »